Martin Van Treeck, inspiration flammande

Connaissez-vous l'histoire fascinante de cette remarquable porte en pierre du XIXe siècle, coincée entre des édifices modernes au cœur de Paris ? Sur une grande avenue de la capitale, cette porte, baptisée la "Porte des Flamands", suscite la curiosité des passants. Découvrez comment cette porte, autrefois l'entrée d'une cité ouvrière appelée la Cité des Flamands, s'est retrouvée dans une position aussi singulière. Immersion dans le 19ème, une ambiance étonamment et chaleureusement brutaliste, en visitant le magnifique appartement d'Ines et Arthur.

Porte des Flammands, 1986

C’est après avoir franchi l’impressionnante Porte des Flamands de Martin Van Treeck qu’on vous emmène au vingt-et-unième étage, dans le magnifique appartement fraîchement rénové de nos amis Ines & Arthur. Entre la froideur des murs bétonnés et la chaleur des pièces de l'appartement, nous vous avons concocté un shooting d'inspirations qui redonnent un vent de fraîcheur à ce lieu rempli d'histoire.

La mascotte Enco, nouvel ami félin, vient nous tenir compagnie en s'approchant toujours plus de la source de lumière Renata.

Fauteuil : Muller Van Severen, Lampe : Renata

L'origine de cette porte remonte à environ 1850, lorsque la Cité des Flamands a été érigée pour abriter les travailleurs des abattoirs de la Villette et les cheminots de la Petite Ceinture. Malheureusement, au fil des décennies, la cité a vieilli et est devenue insalubre, incitant à une rénovation complète dans les années 1970. Les anciens bâtiments ont cédé la place aux imposantes tours modernes, les Orgues de Flandre, conçues par l'architecte Martin Van Treeck.

Cependant, l'historien de l'art François Loyer s'est battu pour préserver le caractère historique de la Porte des Flamands. Ainsi, plutôt que d'être détruite, la porte a été déplacée d'une quarantaine de mètres et trône désormais entre deux immeubles contemporains, ainsi que deux pylônes de ventilation. Vous pouvez découvrir ce mélange étonnant au 67-69 avenue de Flandre, près de la station de métro Riquet. Cette anecdote souligne comment l'architecture parisienne peut mêler le passé et le présent de manière surprenante.

C'est un lieu qui a inspiré les créations SODA, où l'on peu d'ailleurs siroter avec nostalgie la chaleur de l'été dernier sur la terasse de l'appartement avec la première Renata orange. D'ailleurs, les premiers tests laissaient apparaître des jeux d'ombres sur le mur à proximité. Des jeux encore presceptibles en fonction de l'ampoule ajoutée à la lampe !